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Coq poule

 

 

 

Les animaux de la ferme

Le coq et les poules

 

 

 

Le coq

 

Le coq est polygame et farouchement attaché à sa cour. Quiconque tentera d'enfreindre les règles de son domaine, sera puni à coups de becs et d'éperons. Car dans le poulailler, le coq dominant est maître tout puissant.

Comme dans la plupart des espèces polygames, le dimorphisme sexuel  est très prononcé, ainsi, le coq est plus grand, plus beau, orné de couleurs vives, d'une crête de caroncules et mieux armé, puisqu'il possède un bec très puissant et des éperons aux pattes. Le coq dominant a priorité sur les autres coqs pour s'accoupler avec toutes les poules du poulailler.

Chaque jour à l'aube, le coq fait entendre son chant pour bien montrer qu'il est le maître chez lui. Il marque ainsi sa présence dominatrice.

 

Les poules (Hiérarchie)

 

Les poules ont une hiérarchie très claire, que l’on appelle l’ordre du piquage. Il y a la poule placée tout en haut de « l’échelle » et qui est considérée comme le chef . Ensuite, la poule suivante, qui est plus forte que toutes les autres, sauf de la première, et puis la troisième, qui peut « piquer » toutes les autres, sauf les deux premières et ainsi de suite…

 

Les oeufs

 

En un an, la poule dépose de 200 à 250, voire même parfois trois cents, œufs dans une sorte de nid aménagé dans un pondoir. Un œuf se compose d’un jaune, doux au toucher, entouré d’une matière gélatineuse et transparente : le blanc d’œuf, ou albumine, le tout étant enfermé et protégé dans un coquille dure et calcaire. Le jaune et le blanc constituent les aliment du poussin qui se développe à l’intérieur, mais cela n’a lieu que si le coq a fécondé cet œuf-là.

Certains paysans laissent en permanence les coqs avec les poules. Il vient prendre les œufs tous les matins, ce qui encourage les poules à pondre. Si le paysan n’agissait pas ainsi, la poule cesserait de pondre au bout d’une quinzaine d’œufs et commencerait à les couver.

 

Reproduction

 

Les méthodes « modernes » d’élevages ne laissent plus vraiment place au comportement naturel des animaux. Mais si une poule peut s’accoupler librement, il y aura une parade amoureuse : le coq danse, la colerette gonflée, une aile tendue. Si la poule l’accepte, elle s’accroupit et lui permet ainsi au coq de monter sur elle. Après l’accouplement, la poule trouve un endroit sombre et sec pour y faire un nid de paille et y pondre ses œufs. Contrairement à ce que l’on croit, les poussins ne mangent absolument pas le jaune dans l’œuf. En fait, le petit oiseau est protégé par une membrane !

Quand la poule est sur le point de pondre, elle caquète, gonfle ses plumes et s’installe au-dessus du nid. La poule pond avec son vagin qui est le prolongement de l’oviducte, et non avec son intestin ou son anus. Après la ponte, elle se met sur ses œufs pour les garder au chaud (41 degrés environ). Elle couve ses œufs pendant vingt et un jours. Elle les retourne plusieurs fois par jour. Les poussins naissent en brisant la coquille avec leur bec. Ils se dressent et sèchent leur duvet.

Après l’éclosion, les poussins suivent leur mère et les réchauffe et les protège. Contrairement aux hirondelles et aux moineaux, la poule ne leur donne pas la becquée : ils picorent tout seuls et apprennent à manger ce qui est comestible, comme de petits insectes, des vers, des graines ou d’autres aliments préparés. A l’éclosion, les poussins sont revêtus de duvet et sont déjà assez matures. Leurs ailes sont très courtes et encore cachées. Au cours de leurs six premiers mois, ils vont muer trois fois et finalement, leur duvet – jaune pour la plupart – sera remplacé par leur couleur d’adulte, variable selon les races.

 

 

 

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